Driver-Dimension, fan site sur la série Driver

Comme je le disais dans la news précédente, Joypad s'est rendu chez Ubisoft Reflections pour tester, pendant une bonne heure, Driver San Francisco. En voici un résumé.

D'après Ubisoft le début du jeu embraye directement la fin de Driv3r, Jericho est en fuite, Tanner le poursuit, un accident se produit et se retrouve dans le Coma.
Pas grand chose à voir avec la vraie fin de Driv3r dans laquelle Jericho et Tanner sont blessés par-balle, et finissent à l’hôpital entre la vie et la mort.

Les 300 km de routes de San Francisco sont imaginé par Tanner. Il est dans sa ville tel qu'il se la projette. On y voit par exemple beaucoup de corbeaux noir, ou des messages publicitaires qui lui sont directement adressés. La ville est simplifié mais les principaux lieux d'intérêt y sont représentés : Lombard Street, le Golden Gate, Chinatown, Twin Peaks, Downtown (avec la pyramide Transamerica), le Fisherman's Wharf, et Alcatraz au loin mais à priori non visitable.

Le shift fait partie intégrante du gameplay (pour rappel, c'est l'habilité de Tanner à se téléporter de voiture en voiture). Le journaliste de Joypad était dubitatifs mais a fini par réaliser que c'était parfaitement justifié par le scénario et la ville, et que ça ajoutait un dynamisme intéressant au genre. Plutôt que de passer de phase rapide au volant à des phases lentes à pied, on est toujours dans un véhicule.
Lorsqu'on se Shift, on ne sait jamais trop dans quelle situation on tombe. On peux se retrouver dans la peau d'un voyou, d'un ambulancier, en pleine conversation...

Cette feature, notamment avec la vue de haut en temps réel qui permet de choisir son véhicule, a un coût très important sur les graphismes et explique en partie le retard pris par les équipes de Reflections.
Les graphismes sont peu convainquant mais le jeu tourne en 60 images/seconde et la fluidité et la vie dans la ville sont largement privilégiés. La modélisation des nombreux passants est donc grossière mais à la vitesse à laquelle on est censé passer devant eux, ça n'a pas d'importance.

La conduite est définie comme nerveuse, arcade et parfaitement équilibré.

Le mode multijoueur est toujours de la partie (on se souvient que les annonces de Driver Parallel Lines parlait aussi d'un mode multijoueur qui n'a jamais vu le jour) et la bande originale comptera 70 titres.

Le gameplay général a su convaincre le journaliste, on apprend d'ailleurs l'existence d'un mode "Bélier" (gâchette L1 sur PS3) qui permet de foncer sur une voiture cible.
Les missions annexes sont nombreuses et permettent de débloquer des point de volonté (WP, WillPower en Anglais), qui sont échangeables contre des véhicules spéciaux, des améliorations pour le mode Bélier ou pour réparer son véhicule.

L'absense de moto est confirmé, Reflections estimant ne pas être capable d'en rendre l'ergonomie amusante.

La mise en scène est soigné, les cinématiques superbes, la mise en scène est très inspiré de la série Life On Mars et du film Bullit.